Un petit coucou de Bulgarie, depuis un coquet camping ou pas; où nous arrivons à la moitié du voyage, neuvième pays que l'on découvre et le voyage est toujours aussi cool qu'au premier jour. Nous revenons de la magnifique ville d'Istanbul qui est vraiment trop super on a adoré.
Le voyage ce poursuit dans la bonne humeur et dans l'esprit d'équipe, quoi que de temps à autres les esprits s'échauffent, mais c'est tout à fait normal. Le passage des frontières ce fait de plus en plus naturellement à force de pratiquer, quoique toujours un peu dans le stress d'une fouille intégrale du camion, déjà arrivé au Monténégro, bien relou, heureusement les douaniers n'ont pas trouvés se qu'ils cherchaient =).
Nous avons passé le cap des 10 000 kilomètres avec notre chère et tendre maison roulante, qui ne nous a pas fait fausse route pour l'instant, même si nous, nous y sommes arrivés. D'ailleurs petite anecdote fort sympathique:
Nous nous sommes retrouvés perdu au milieu de la campagne turc non loin de la frontière bulgare, avec pour seul cadre des terres arides et des forêts à perte de vue. Nous tentions de rouler à travers cette végétation dense, nous avancions déjà depuis des heures, le manque d'eau commençait à se faire cruellement ressentir. Il nous était impossible de trouver le moindre panneaux qui aurait été synonyme de civilisation, non, nous étions perdu; seul tous les deux au fin fond des collines turques. Sans vous mentir on commençait à penser au pire, comment allons nous nous sortir de ce pétrin dans lequel nous étions maintenant depuis plus de deux heures. En plus il nous était complètement impossible de faire demi-tour, la route n'était pas assez large malheureusement. Nous continuions donc d'avancer, le soleil était de plus en plus haut dans le ciel, il faisait de plus en plus chaud, quand soudain nous aperçûmes au loin quelque chose qui brillait, vous savez comme un verre de montre qui reflète la lumière du soleil. Nous nous rendîmes donc dans cette direction, plus nous avancions, plus on arrivait à distinguer que l'objet en question était en fait le canon d'une kalachnikov fort bien lustré. Cette arme en question était était elle même tenu par un militaire turc, nous étions en fait arrivé aux abords d'une base militaire perdu en rase campagne. L'homme en question bien évidement ne parlait que sa langue natale, pas un mot d'anglais approximative rien. A l'aide de notre carte, nous essayions de nous faire comprendre, le soldat coopère et appel son supérieure à qui nous arrivons quand même à extorquer quelques mots compréhensibles à nos oreilles. Cette hommes dans sa grande bonté nous indiqua la marche à suivre pour rejoindre la route la plus proche, et dans un élan de générosité fit signe à son subalterne de lui amener une voiture; et nous guida pendant une dizaine de minutes. Après avoir roulé pendant une demi-heure sur un chemin de terre traversant lacs et rivières, notre calvaire c'est achevé. Après trois heures et demi de détresse nous voilà de retour à la civilisation et tout apte à rependre la route en direction de la frontière bulgare.
Enfin voilà à part cette petite histoire tout va bien, comme d'hab on en profite à mort, on se fait plaisir, c'est la belle vie, la vie de routards quoi.
Plein de gros bisous à tout le monde et à bientôt en France PEACE !!!
